Publié par La Grande Famille

Cet après-midi je suis, enfin nous sommes allés avec La grande famille sur la Rue des Trois Pigeons. Un festival multiculturel s'y est tenu, haut en couleurs, et ce n'est pas une rave partie mais un balèti.
Sur la piste les nations se croisent dans un décor de caravanes et voitures, dansant en rectangle-circulaire autour de brics et de brocs. Le fracas du métal d'une voiture à l'agonie accompagne les musiciens en cullottes-courtes. L'arrière d'une téléplate mène la farandole des métaux, plastiques, et électroniques en tous genre.

Ouf ! Nous sommes arrivés à pic, en petit groupe, rejoindre la fête des bidules prenant leur bain de bouedominical.
Malgré le temps menaçant les violons c'est dans ce havre de réjouissances que les sourires et expressions sont les plus beaux et les plus malicieux. Que les rires sont des liens forts dans l'expérience de la musique !

Ces quelques notes invitent des objets à se mettre en mouvement, tiens voilà une sacrée bouteille à laquelle mon nez ne sait résister. Equilibre dans le ciel gris, "- Ca va mon pote, il se gave le monsieur. - Voyons je m'appelle Thomas"... Voilà les langues qui se délient, nous pouvons parler plus sérieusement et en se baladant nous rencontrons des personnes accueillantes dans un lieu où la vie est dure. Je vous invite à écouter radio galère 88.4 pour avoir un extrait des injustices quotidiennes que vivent les Rroms, je suis resté interdit par les récits de chacun.

De quelle ingéniosité les habitants de la Rue des Trois Pigeons font preuves en cet hiver qui s'annonce rigoureux ! Par exemple c'est dans un chalet de trois mètres de haut, lumineux et bien aménagé entre deux caravanes que nous sommes accueillis avec un petit apéro le temps d'une averse. Que leur accueil souriant est bon, je reviendrai certainement faire un coucou aux habitants du caravane-chalet des trois pigeons.

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